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CREATION

TAKEDA KAHEI SHOTEN

Patrimoines

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Le procédé de teinture Arimatsu shibori a plus de quatre siècles d’histoire. 
Si la technique « tie-dye » à motifs est bien connue du monde entier, le procédé apparenté de teinture japonaise (Arimatsu shibori) comporte un nombre inégalé – dépassant la centaine – de variétés et de techniques. 
La quartier d’Arimatsu de la ville de Nagoya, qui a conservé son apparence du temps d’Edo, est  inscrit au patrimoine national de l’archipel. 
Le bâtiment principal de la maison Takeda Kahei, situé au sein de ce quartier d’Arimatsu, est également désigné au patrimoine culturel matériel de la ville de Nagoya, et attire de nombreux visiteurs et touristes conquis. 

La collection de peignoirs fins « Patrimoines » se décline selon les trois motifs ci-dessous, inspirés de la résidence de la famille Takeda et reflétant ainsi le patrimoine historique d’Arimatsu. 

Pied de Phénix 

Inspiré par le phénix légendaire peint sur un des plafonds de la résidence, le motif du tissu, dérivé du classique pied-de-poule, laisse imaginer qu’un phénix y a véritablement laissé ses empreintes. 
Méthode employée : teinture shibori mouchetée par projection. 
Une technique très exigeante, effectuée point par point, et évoquant le pelage d’un jeune faon. 

La Lune 

Inspiré du motif de lune d’une boiserie de la résidence, l’ensemble évoque également des fragments épars issus de fouilles archéologiques. 
Méthode employée : teinture kobōshi-shibori. 
Une technique très complexe, quasi-apanage du quartier d’Arimatsu, et seule capable de révéler pleinement la délicate diversité des motifs. 

Toits 

La vue des toits de tuiles traditionnelles d’Arimatsu réveille l’image des paysages d’estampes japonaises. 
Ce motif évoque ainsi les douces ondulations des tuiles du toit de la résidence Takeda. 
Méthode employée : teinture mokume-shibori. 
Une technique, dont la complexité intrinsèque ne se laisse pas deviner, suggérant les irrégularités du veinage d’un bois (« mokume » en japonais). 
N’hésitez pas à porter ces peignoirs fins et confortables, pour un moment de détente imprégné de l’histoire et de la culture d’Arimatsu. 

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MAKER

Takeda Kahei Shoten Corporation / Arimatsu, Narumi shibori

Basée dans le quartier d’Arimatsu (arrondissement de Midori) de la ville de Nagoya, la maison Takeda Kahei, riche de plus de quatre siècles d’une histoire remontant à 1608 et à l’époque de l’ouverture de la route Tōkaidō, est à l’origine, grâce à son fondateur Shōkurō Takeda, du mode de teinture Arimatsu-Narumi shibori. Plus de 150 procédés différents auraient été recensés à l’apogée, le travail étant encore de nos jours réalisé manuellement par des artisans qualifiés. La maison Takeda Kahei se consacre ainsi notamment à la confection de kimonos à travers la marque Takeda Shōkurō, dont la qualité est renommée dans tout l’archipel.

Le quartier d’Arimatsu, à l’instar de son emblématique maison Takeda Kahei, a conservé une apparence héritée du temps d’Edo. Le bâtiment principal, érigé à la fin de l’époque Edo et désigné au patrimoine culturel de la ville de Nagoya, est un joyau du paysage urbain local, qui aurait même inspiré Hiroshige Utagawa, maître de l’estampe japonaise. Quant au pavillon de thé, il reçut la prestigieuse visite de personnalités de l’époque telles que Iemochi, 14e shogun de la dynastie Tokugawa, ou encore l’homme d’état Kaishū Katsu.

Cette technique de teinture spécifique fut en 1975 la première inscrite au patrimoine artisanal traditionnel du département d’Aichi, et « Shibori » est devenu désormais un terme mondialement connu. D’un autre côté, le marché des kimonos traditionnels, jadis florissant, s’étiole face à la quasi-généralisation des vêtements occidentaux, avec une réduction concomitante des artisans qualifiés. Bien que les motifs Arimatsu shibori soient par principe transmis de génération en génération, certains ne sont déjà plus en mesure d’être reproduits de nos jours. La maison s’attache donc à transmettre ces techniques et à former de nouveaux artisans afin de perpétuer cette culture tinctoriale unique.